Que vont-ils penser de moi ? Ai-je bien fait ? Suis-je beau ? Va-t-il m’aimer ?

Nous sommes tous soumis, d’une manière ou d’une autre, à ces questions qui nous renvoient au « comment » nous sommes perçus par l’autre.

Bien qu’il soit normal de rechercher un signe de reconnaissance au travers du regarde l’autre, cela peut devenir pathologique et toxique. Surtout, lorsqu’il n’est plus possible de se construire sans cela.

Tout commence dans l’enfance, avec le regard posé par les parents sur toi-même. 

Ai-je été encouragé ? Soutenu? M’a-t-on applaudi? Ou au contraire, dénigré?, Attaqué? Rabassé?

Tout cela va constituer le terreau nécessaire à l’estime de soi et à la confiance en soi.

Nous avons tous un besoin de reconnaissance différent. Certain.e.s auront simplement besoin d’un compliment, d’autres rechercherons la quantité.

Mais lorsqu’il n’y a ni l’un, ni l’autre, que vas-tu faire?

Distinguer les signes de reconnaissances (SdR)

La première étape est de savoir distinguer les signes de reconnaissance.

Retenons-en 4 :

  • Les signes de reconnaissances positifs : Tu es belle, c’est super ce que tu fais, génial, j’adore ton pull, c’est magnifique, etc…
  • Les signes de reconnaissances négatifs : Tu es nul.le, ce que tu fais ne vaut rien, tu es un.e incapable, tu es méchant.e.
  • Les signes de reconnaissances verbaux : Tu dessines bien, j’aime ton nouveau vêtement, tu n’as pas de bonnes idées, etc. 
  • Les signes de reconnaissances non-verbaux : Un sourire, un clin d’œil, un signe de la main, un doigt donneur, lever les yeux au ciel, etc…

 Ces signes de reconnaissance (SDR) sont utilisés à chaque instant lors de tes interactions avec autrui. Et là où tu perds de ton énergie, c’est lorsque tu es réceptifs au SdR négatif, ou que tout SdR positif est attendu.

Je te propose de retrouver ta puissance afin de sortir du besoin d’être reconnu  ou mal reconnu par l’autre.

 

1. Donner

Que donnes-tu comme signe de reconnaissance qualitatif ?

Pour recevoir, il faut savoir donner. Le penses-tu vraiment ?

Alors je te propose de faire un petit exercice : Donne trois signes de reconnaissance positifs (et sincères) à quelqu’un de ton entourage. Observe tes émotions et analyse aussi les signes que tu reçois (où leurs absences) en retour.

2. Accepter

Comment te sens-tu lorsqu’on te complimente ? Arrives-tu à l’accepter ou as-tu tendance à te justifier.

Accepter un signe de reconnaissance, c’est la capacité à simplement l’accueillir et à dire merci.

Il t’est peut-être difficile à l’accepter, car tu n’es pas habitué à en recevoir.  Lorsque cela arrive, tu doutes. Cela met en lumière une croyance sur toi-même.

Et s’il t’arrive de recevoir un signe de reconnaissance négatif, demande-toi de quelle manière il te parle.

Et pourquoi il te fait tant réagir ?

3. Demander

On n’est jamais aussi bien servie que par soi-même. Et oui !

Qu’il y a-t-il de mal à demander un signe de reconnaissance ? Cela peut paraître étrange de demander. D’ailleurs, personne n’est habitué à le faire.  Pourtant cela peut être libérateur de te donner cette permission. 

Je te dirais de simplement oser !

Ose demander un compliment.

Un signe de reconnaissance négatif, étonnement, peut se faire dans la bienveillance. Tout va dépendre de ta manière de le voir et de le prendre.

Ainsi, cela te permet une remise en question et une sortie de ta zone de confort. Mais je te conseille de ne faire cela que, si et seulement si, tu te sens déjà à l’aise de recevoir les positifs.

4. Refuser

C’est là où, si tu sens que cela devient inconfortable, ou simplement que ça ne te parle pas ou ne te correspond pas, tu peux refuser ! Tu as le droit de refuser une étiquette, que celle-ci soit positive ou négative.

C’est une belle occasion de développer ton discernement.

L’éducation t’a peut-être formaté à ne pas refuser un cadeau, et pourtant certain cadeaux, même bien intentionnés, ne nous correspond pas ou plus.  C’est une manière de dire à l’autre : « j’ai changé ».

5. Se donner

Enfin, lorsque l’autre n’est pas en mesure de te donner ce que tu attends, donne-le toi ! N’attends plus la validation de l’autre pour être bien dans ta peau ou pour nourrir tes besoins. Tu t’affranchis de ce regard de l’autre en devenant la source de ton propre bien-être.Tu t’honores, tu te chouchoutes, tu te donnes le droit, la permission de te faire du bien. Ainsi, tu te reconnais avec toutes tes forces, mais aussi tes faiblesses.

Retiens que plus tu te critiques, plus tu auras besoin d’aller chercher à l’extérieur. Quoi ? L’approbation, le soutien, les signes de reconnaissance pour nourrir tes manques.

Et si ces signes ne sont pas qualitatifs, tu risques d’en faire les frais et de confirmer des croyances négatives à ton égard. 

Tu portes donc une part de la responsabilité.

Cultive déjà ces signes chez toi, ils te permettront de refuser ceux qui ne te conviennent pas.

Ce qu’il faut retenir :

  • Distinguer les signes de reconnaissance positifs, négatifs, verbaux, non-verbaux ;
  • Donner trois signes de reconnaissance à ton entourage ;
  • Accepter des SdR, par un simple Merci ;
  • Demander des SdR ;
  • Refuser les SdR qui ne te correspondent pas ou plus ;
  • Te donner des SdR afin de t’honorer et devenir ta propre source de bien-être.

« Et toi, par qui ou par quoi dois-tu être encore validé pour te sentir reconnu ? Comment te donnes-tu de la reconnaissance ? »

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